MOUVEMENTS ET EXPRESSIONS
Une formation scientifique, suivie de deux carrières professionnelles bien différentes, m'ont appris que le sens de l'OBSERVATION, de l'ANALYSE et de la SYNTHÈSE constitue un atout déterminant en tous domaines. Pourquoi pas dans celui de l’Art Pictural ?
Intuition rapidement confirmée par la pratique, une fois la retraite arrivée.
Les débuts -
Quelques dessins de modèles vivants le soir aux Beaux Arts de Clermont-Ferrand - Présidence de l'Association des Artistes d'Auvergne de la ville - Mise en place (entre autres nouveautés) d'un atelier d'initiation et de perfectionnement au dessin.
Le dessin –
La finalité d'un tel atelier est de montrer que l’application aux arts plastiques, au dessin en particulier, de quelques principes de vie courante est sources de créativité et de progrès : travail, rigueur, bon sens, simplicité, audace, empathie, humilité.
Conditions de réceptivité : la conscience de son niveau réel, et la volonté de progresser sans pour autant brûler les étapes sous le prétexte, légitime s'il n'est pas trop prématuré, de "liberté d’expression".
La sculpture –
Si la maîtrise du dessin peut être une fin en soi, elle est le plus souvent, et à juste titre, reconnue être le meilleur préalable à une orientation réussie en matière d'art pictural. Dans mon cas, c'est la difficulté à maîtriser les subtilités de la couleur, qui m'a dissuadé d’évoluer vers la peinture.
En revanche, pourquoi des principes adaptés à la "deux dimensions" ne le seraient-ils pas à la "trois dimensions" ?
Ainsi est née une évolution naturelle vers le "volume", en fait un dessin en 3 dimensions, à quelques aspects techniques près, les uns contraignants, les autres facilitants.
La ligne directrice –
Difficile de ne pas admettre que pour susciter, outre une satisfaction personnelle, l’intérêt d’un public exigeant, il est recommandé de se distinguer du "tout-venant", aussi réussi soit-il.
Ainsi, en se limitant à la représentation humaine ou animalière (en vertu du principe du "Qui peut le plus, peut le moins"), la simple "beauté" (tant recherchée en art, mais difficile à appréhender) ne suffit pas à elle seule.
Il convient de faire vivre cette "beauté" en la mettant en MOUVEMENT (notion plus objective et accessible que celle d'un "beau" subjectif et indéfinissable).
Concrètement pour un personnage,
- avant tout, lui éviter la banalité. Lui donner une ATTITUDE instantanée cohérente et bien marquée, même dans la douceur et la délicatesse. Oser l'exagération en la justifiant, par exemple et si possible, par l’action d’un élément perturbateur (vent, eau, pesanteur, présence inattendue voire incongrue, perturbations diverses).
- donner alors au personnage une EXPRESSION mimique (visage et main) en accord avec l'attitude choisie. Pour cela, forcer cette expression pour qu'elle traduise, et même outrepasse, la vivacité du sujet.
Or un modèle vivant, qu'il pose ou soit pris en photo, a ses limites physiques et expressives. Il faut davantage que le simple "copier / coller" d’un "beau" bien réel mais neutre et figé, pour interpeller et séduire durablement un public averti. L’imagination, quelle soit pure inspiration ou dérivée d’un modèle, doit intervenir. Il revient alors à l'artiste de
TRADUIRE UNE ÉNERGIE, OSER, FORCER LA DOSE, CRÉER L’INATTENDU
Quant au savoir-faire lui-même, c'est une autre histoire, plus concrète et terre-à-terre si j’ose cette allusion au travail de l'argile.
Une formation scientifique, suivie de deux carrières professionnelles bien différentes, m'ont appris que le sens de l'OBSERVATION, de l'ANALYSE et de la SYNTHÈSE constitue un atout déterminant en tous domaines. Pourquoi pas dans celui de l’Art Pictural ?
Intuition rapidement confirmée par la pratique, une fois la retraite arrivée.
Les débuts -
Quelques dessins de modèles vivants le soir aux Beaux Arts de Clermont-Ferrand - Présidence de l'Association des Artistes d'Auvergne de la ville - Mise en place (entre autres nouveautés) d'un atelier d'initiation et de perfectionnement au dessin.
Le dessin –
La finalité d'un tel atelier est de montrer que l’application aux arts plastiques, au dessin en particulier, de quelques principes de vie courante est sources de créativité et de progrès : travail, rigueur, bon sens, simplicité, audace, empathie, humilité.
Conditions de réceptivité : la conscience de son niveau réel, et la volonté de progresser sans pour autant brûler les étapes sous le prétexte, légitime s'il n'est pas trop prématuré, de "liberté d’expression".
La sculpture –
Si la maîtrise du dessin peut être une fin en soi, elle est le plus souvent, et à juste titre, reconnue être le meilleur préalable à une orientation réussie en matière d'art pictural. Dans mon cas, c'est la difficulté à maîtriser les subtilités de la couleur, qui m'a dissuadé d’évoluer vers la peinture.
En revanche, pourquoi des principes adaptés à la "deux dimensions" ne le seraient-ils pas à la "trois dimensions" ?
Ainsi est née une évolution naturelle vers le "volume", en fait un dessin en 3 dimensions, à quelques aspects techniques près, les uns contraignants, les autres facilitants.
La ligne directrice –
Difficile de ne pas admettre que pour susciter, outre une satisfaction personnelle, l’intérêt d’un public exigeant, il est recommandé de se distinguer du "tout-venant", aussi réussi soit-il.
Ainsi, en se limitant à la représentation humaine ou animalière (en vertu du principe du "Qui peut le plus, peut le moins"), la simple "beauté" (tant recherchée en art, mais difficile à appréhender) ne suffit pas à elle seule.
Il convient de faire vivre cette "beauté" en la mettant en MOUVEMENT (notion plus objective et accessible que celle d'un "beau" subjectif et indéfinissable).
Concrètement pour un personnage,
- avant tout, lui éviter la banalité. Lui donner une ATTITUDE instantanée cohérente et bien marquée, même dans la douceur et la délicatesse. Oser l'exagération en la justifiant, par exemple et si possible, par l’action d’un élément perturbateur (vent, eau, pesanteur, présence inattendue voire incongrue, perturbations diverses).
- donner alors au personnage une EXPRESSION mimique (visage et main) en accord avec l'attitude choisie. Pour cela, forcer cette expression pour qu'elle traduise, et même outrepasse, la vivacité du sujet.
Or un modèle vivant, qu'il pose ou soit pris en photo, a ses limites physiques et expressives. Il faut davantage que le simple "copier / coller" d’un "beau" bien réel mais neutre et figé, pour interpeller et séduire durablement un public averti. L’imagination, quelle soit pure inspiration ou dérivée d’un modèle, doit intervenir. Il revient alors à l'artiste de
TRADUIRE UNE ÉNERGIE, OSER, FORCER LA DOSE, CRÉER L’INATTENDU
Quant au savoir-faire lui-même, c'est une autre histoire, plus concrète et terre-à-terre si j’ose cette allusion au travail de l'argile.
Gaucher certes, mais pas manchot
Un parapluie condamné
Dans le vent
"J'ai des fourmis dans mon épée !"
Cyrano de Bergerac - Acte I, Scène IV
. . . mais en cachette
Marianne blessée
Fantasme de marin
Une étrangère dans mon poulailler !
Féminité en équation
Adieu veau, vache, cochon, couvée . . .
Espérant que ce petit aperçu vous a permis de passer un moment agréable
Alain GUILLOT
10, av Raymond Bergougnan
63100 - Clermont-Ferrand
07 81 83 09 61
al.guillot@free.fr
https://alainsculpture.jimdofree.com